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Lendemain

Pas beaucoup dormi cette nuit encore une fois. Torturée par 1001 questions, qui resteront sans réponse. J'ai réflechi une partie de la nuit à ce que je devais faire, voulais faire. J'ai trouvé quelques réponses, pas toutes, mais les principales quand même, je pense.

Dans l'absolu, il n'a pas fait grand chose. Ou du moins, ce n'est pas ce qu'il a fait qui me pose problème, c'est qu'il nie l'avoir fait, même avec les preuves sous les yeux, et que du coup, il me prenne ouvertement pour une ravissante idiote.

Je suis déçue, parce que même si je conçois qu'il ne me dise pas tout, même si je trouve normal qu'il ait une vie en dehors de moi, je crois même que c'est vital pour nous deux, je peux pas concevoir qu'il me mente, surtout pour des détails futils. Si je ne peux pas lui faire confiance pour des choses sans importance, alors comment lui faire confiance pour le reste ?

C'est ça qu'il ne comprend pas, c'est que j'ai besoin de croire aveuglément ce qu'il me dit, j'ai pas envie de devoir me demander chaque jour si telle ou telle chose est vraie. J'ai besoin d'avoir l'esprit tranquille.

Là, il m'a dit la moitié des choses, ce qui, sur le coup tenait debout, mais le lendemain quelques détails m'ont poussée à me poser des questions, et son mutisme m'a fait imaginer les pires trucs pendant 48 h. De deux choses l'une, soit il passe sous silence certaines choses mais il le fait bien, soit il me raconte quelque chose en entier . Mais faire en sorte que je me pose des questions, je trouve ça petit.. très petit.

Je pense que, même si j'ai pas obtenu la vérité (enfin pas par lui, parce que la vérité, j'ai trouvé un autre moyen de l'avoir ), quelque part il a eu la trouille de sa vie hier et que tout ce que je lui ai balancé lui a fait au moins autant de mal qu'il m'en a fait. Mais je pense que malgré tout, c'est de voir le mal qu'il m'a fait qu'il l'a le plus remué, il est passé à tous les états, du silence à la colère, aux larmes. Il m'a accablée, insultée, suppliée.

J'ai été dure, ça oui, je l'ai pas raté, pas eu de pitié, pas de langue de bois, même si au fond de moi ça me faisait mal de lui faire ça. Mais il fallait que ça sorte, qu'il comprenne qu'il m'avait envoyé au fond du lac avec une pierre, qu'il comprenne aussi que si j'étais avec lui, ce n'était pas par necessité, pas par dépendance, mais par amour et que si cet amour disparaissait, je partirai. Qu'il comprenne que je ne lui étais pas acquise et que tous les coups n'étaient pas permis. Qu'il fallait qu'il me respecte non pas parce que je suis la mère de ses enfants mais parce que je suis sa femme, une femme.

Hier soir, il a eu peur pour moi, et pour le bébé. Ca a été la crise d'asthme puis la spasmo qui pointait son nez. J'étais physiquement malade de ses conneries et il ne pouvait que se sentir responsable. Maintenant, il sait. Que quand je lui dis que ça c'est important pour moi , c'est que ça l'est. Parce que des gros clashs, on en a eu d'autres, mais jamais au point de me rendre malade.

J'ai décidé d'oublier ça, enfin pas tout à fait, disons de ne plus lui en parler. Je sais que c'est aller trop loin pour qu'il me dise la vérité, et d'ailleurs, je ne veux pas le torturer non plus. Mettons ça sur le compte d'une erreur de parcours. Mettons qu'il pensait pas que ça pouvait être important à ce point là pour moi. Je pense qu'on en reparlera jamais... sauf si la situation se produit à nouveau mais je ne crois pas, je pense qu'il s'est senti suffisament merdeux hier. On a tous le droit à l'erreur, ceci dit pas deux fois la même. Je garde pas vraiment de rancoeur, je sais pas trop lui en vouloir plus de 24h, j'ai qu'à voir sa mine désolée pour culpabiliser...

"tu vas pas partir pour une connerie !" m'a t'il hurlé hier. Si, je suis capable de foutre  notre couple en l'air pour un détail. Parce que pour tout ce qui est confiance, j'ai un seuil de tolérance proche du zéro. Je pardonne facilement une erreur, je hurle sur le coup mais ça passe en un rien de temps, mais je ne sais pas pardonner le mensonge qui entoure cette erreur. Le silence oui, pas le mensonge. Omettre de dire, de préciser, mais pas se vautrer délibérement dans le mensonge.

Je prends sur moi pour cette histoire, je ne fais pas semblant de le croire mais je ne lui rappelle pas non plus que je ne le crois pas, je tourne la page donc, et lui renvoie la balle. Il faut juste espérer qu'il sache quoi en faire.

Ecrit par Ernestine, le Lundi 13 Septembre 2004, 17:40 dans la rubrique "1001 pensées".

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Commentaires

Du silence au mensonge...

Guetiev

Guetiev

13-09-04 à 23:11

...c'est l'espace des songes.
Oh la! ca n'a pas l'air d'aller fort pour toi!
Courrage! Je ne sais pas si un commentaire comme celui-ci peut te remonter un tant soit peu le moral mais si tel est est le cas, j'espere qu'il le fera.
A+
Guetiev (en vacances et de passage sur le net)

PS: MERci pour le coup des mots clé dans les articles: grace à mon titre "ca me fait une belle jambe", cinq personnes ayant tapé "belle jambe" sur googole sont venu...pas sur qu'elles aient tout lu...


Re: Du silence au mensonge...

Ernestine

Ernestine

14-09-04 à 21:27

Ca ne va pas "si" mal. Juste un peu déstabilisée, mais tout passe.. pas vrai ?

et puis.. il me suffit de le regarder pour que mon coeur se remette à battre, il y a des trucs contre lesquels on ne peut pas lutter.

bonnes vacs ;)

ps : tu voulais du monde, t'en as eu... :p


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