La limite
Le moins qu'on puisse dire, c'est que notre discours de ce midi n'a pas vraiment atteint son but. La chambre , n'est toujours pas finie d'être rangée, j'y vais régulièrement pour booster les troupes m'enfin... c'est pas concluant.
Je me suis donc demandé comment ma mère arrivait à obtenir ce genr ede choses de nous quand on était petit, et ce qui me passait dans la tête à ce moment là. J'ai cherché un moment dans ma mémoire ce genre de souvenirs, et un seul m'est revenu.
Avec mon frère, on avait sorti les légos , les playmos et les petites voitures; il y en avait partut dans la chambre. Ma mère donc, nous a demandé d erangé, et focément, vu la tache à accomplir, avec mon frère, on n'a rien fait. Elle est venue voir 2 fois, et quand elle s'est rendue compte qu'on ne faisait rien, elle est revenue.. avec le balai. On s'est pris chacun une dizaine de coups de manche.. bon et puis on a rangé.
Voilà, donc bon, finalement je crois que je ne vais pas reproduire ce modèle.
Ca m'a un peu ...destabilisée de me souvenir de ça. Non pas que j'ai oublié la méhode d'éducation de mes parents, mais j'évite d'y penser quand même. en fait, je me demande si à force de ne pas vouloir reproduire la même chose que mes parents sur ms enfants, j'ai pas fait exactement l'inverse , à savoir tout laisser faire, tout pardonner, en leur donnant l'excuse de l'enfance.
Je sens poindre comme une évidence que je vais avoir du mal à rdresser la barre et que qu'il va falloir que je commence par changer moi même de comportement si je veux qu'ils en fassent autant. Mais... je ne sais pas quoi faire. quoi leur dire ? les menacer de quoi ? par quel bout les pendre.?
Peut être il faudrait que je vois un psy, pour démeler un peu les tas de noeuds dans ma tête, pour récupérer moi même des bases correctes, des notions claires. A partir de quand maltraite t'on un enfant ? A quel moment on dépasse le seuil de l'acceptable et le marque t'on a vie ? A quel moment ce qu'on leur apporte n'est plus bénfique pour eux ? Je ne sais pas. J'ai peur de les blesser, de les marquer, peur qu'ils gardent en eux des petites marques comme les miennes. Peur de ne pas être à la hauteur.
Je voulais leur offrir une enfance dorée, je voulais qu'adulte quand ils regardent en arrière, ils voient plus de bonnes choses que de mauvaises, je voulais qu'ils soient armés pour la vie. Mais là, je suis sur la mauvaise route, je ne leur donne pas de base, pas de notion, ils se laissent vivre et moi je ne les aide pas à grandir. Je les garde bébé en fait.
Ecrit par Ernestine, le Mercredi 10 Novembre 2004, 16:41 dans la rubrique "1001 pensées".
Commentaires
Oznej
11-11-04 à 10:52
Tu aurais pu prendrele balai en effet...
MAis pour balayer tout les jouets qui trainent par terre...vers la poubelle.. sans un mot...
Ils vont se jeter pour ramasser tout leur jouets..
Ensuite tu n'as plusq u'à dire les fois prochaines.. si dans 5 minutes c'est pas rangé..j'arrive avec le balai !!! "
Tu verras.. C'est radical !!! :-)
.../...
Tu sias je ne suis pas contre une tape de temps en temps.. sur les fesses quand titou dépasse les bornes.. généralemetn ça le calme de suite comme s'il n'attendait que ça...
De totue façon, dans la seconde qu'il suit il vient me voir me caline , je lui explique la meme chose que ce que je lui disias trois secondes avant et qui avait fait qu'il ait reçu la fessée.. et ça passe..
et uen minute après.. Tout est rentré dasn l'ordre...
Faire tout l'inverse de ce que tes parents t'ont donnée comme éducation c'est pas bien non plus..
Il faut un juste milieu...
.../...
Tu me donnes l'idée d'un post à la suite du tien..
Je vais essayer de le faire dans la jouréne tiens... et je te lierai..
;-)
Allez courage.. ça s'arrangera..
Oz
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Re: fessée
racontars
13-11-04 à 23:42
moi aussi j'ai de tels souvenirs. Ma mère, avec ses cinq filles, devait être solie, sinon nous l'aurions bouffé toute crue.
Juste une chose, parce que chacun fait bien ce qui lui plait et l'important est de l'assumer.
j'ai pris des fessée quand j'étais petite. Pas mal même. Et je garde un souvenir merveilleux des mon enfance. Avec des rires et de la complicité, avec ma mère, mon père. On riait, on chantait, on s'amusait. Et quand on faisait une bêtise, on était puni ou on rpenait un fessée.
Mes petites soeurs, qui ont reçu beaucoup moins de fessées que moi. Beaucoup moins (j'imagine qu'au bout de quatre ou cinq, on doit se lasser) ont des souvenirs d'enfance en miettes. Et de la rancœur.
Conclusion ? Ce n'est pas la fessée qui fait l'enfance heureuse ou malheureuse, mais l'amour de ses parents, le fait d'être avec eux dans toutes les étapes de la vie, et qu'on puisse compter sur eux.
Les enfants ont besoin de limites, c'est comme cela qu'ils grandissent et deviennent des adultes qui pourront vivre en bonne intelligence dans notre monde. Quand ils n'en ont pas, ils les cherche et font tourner les adultes en bourrique... Le jeu peut aller loin.
Mais tu dois savoir tout cela. Le coup du balai est assez juste. Mes trois filles qui partagent la même chambre connaissent bien la menace : ce qui n'ets pas rangé sera jeté. Jusqu'à présent, je n'ai pas eu à jeter grand-chose. Par contre, il y a des fois pas souvent ou il y a eu des fessées.
Tu sais, à l'école, la première chose qu'apprenne les enfants, c'est de respecter la consigne. Eh bien il faut que ça soit la même chose à la maison.
Bon courage avec le petit et les autres. Tu trouveras ta propre distance. Il faut raisonner en tant que toi, pas en opposition à tes parents... l'amour que tu portes à tes enfants te guideras
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Elle
13-11-04 à 21:20
Personnellement j'ai du abandonner la fessée quand il me répondait "même pas mal !!", mais quand il dépasse les bornes, alors je l'enferme dans sa chambre et ça a un effet calmant pour lui comme pour moi....
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